La FCPE est l'un des membres du réseau Education sans Frontière fondé en juin 2004 à l'issue d'une réunion rassemblant des enseignants, des personnels de l’Education nationale, des parents d’élèves, des éducateurs, des collectifs, des syndicats et des organisations attachées à la défense des droits de l’homme préoccupés de la situation des sans-papiers scolarisés (de la maternelle à l’université).et qui ont décidé la création d’un réseau de soutien.
La finalité de ce réseau est d'aider les élèves et leurs parents à faire régulariser leur situation, d'appeler à la vigilance et à la mobilisation pour empêcher toute expulsion.
Les parents d'élèves FCPE sont impliqué dans les nombreux collectifs et comité de soutien qui se montent dans les écoles et établissement.
La FCPE Paris apporte son soutien à toutes les initiatives en faveur des parents d'élèves sans papier et des jeunes majeurs scolarisés menacés d'expulsion
http://www.fcpe75.org/RESF.htm
Expulsions de lycéens, ça continue!
Abderazak Moukharbich, élève en bac pro au lycée Chenevière-Malézieu à Paris a été arrêté dans le train à Angers le 10 novembre et placé en rétention à Rennes. Jeune majeur, parrainé en février 2012 à la mairie du XI° arrondissement de Paris, titulaire d’un titre de séjour espagnol qui lui a été volé et qu’il n’a pas pu faire refaire, il risque d’être expulsé... lire la suite
Bonne nouvelle : Abderazak Moukharbich a été libéré! (12/11/2013)
Pétition pour Lina élève de 1ère à Paris 14e
Lina élève de 1ère au lycée François Villon sous le coup d'une Obligation de Quitter le Territoire Français (O.Q.T.F) - Lire la suite
Que deviennent les lycéens expulsés?
Les expulsions de lycéens majeurs sont plus fréquentes sous la présidence Hollande que sous celle de Sarkozy. Alors que les lycéens se mobilisent mardi pour y mettre fin, Mediapart a retrouvé Cheick, arrêté en juin dernier en route vers une épreuve du bac, et renvoyé au Mali. Son récit.
Communiqué RESF du 5 octobre 2013Manuel Valls édicte ses propres règles pour expulser un père régularisable...Expulsion programmée à partir du 7 octobre pour Teodoro VARELA CORREIA, cap-verdien, privé de liberté, enfermé au centre de rétention n°2 du Mesnil-Amelot depuis le 18 septembre.
Travaillant dans le bâtiment comme plaquiste, il vit à Asnières (92) avec sa compagne et leurs deux enfants qui sont scolarisés dans les écoles de la ville (Descartes B et Ferry B). La plus jeune des enfants, née en France, entre dans sa quatrième année de scolarité et les parents vivent tous deux en France depuis 7 et 9 ans respectivement : bref, ils entrent parfaitement dans les critères de régularisation de la circulaire « Valls » du 28/11/12.
COMMUNIQUE COMMUN
FCPE, FSU, CGT Educ’action, SNUIPP-FSU, Sud-Education CIMADE, GISTI, LDH, MRAP, RESF /
14 mai 2013L’ARRESTATION DES ENFANTS DE SANS-PAPIERS DANS LES ECOLES EST-ELLE LEGITIME SELON LE MINISTRE DE L’INTERIEUR MANUEL VALLS ?La question mérite en tout cas d’être posée suite aux événements survenus la semaine dernière dans une école de Nîmes.
Le 6 mai, Khava Plieva, réfugiée tchétchène déboutée de sa demande d’asile était arrêtée et placée en rétention pour être expulsée vers la Pologne en application des accords dits Dublin 2. Ses deux enfants étaient en classe, à l’école Gustave Courbet à Nîmes, l’un en maternelle, l’autre en primaire. La police téléphonait aux directeurs pour leur demander de retenir les enfants afin qu’ils soient arrêtés après la sortie des élèves, sans doute pour ne pas procéder à leur interpellation sous les yeux des autres enfants et des parents.
Mais, un voisin, dûment autorisé par la mère des enfants, s’est présenté et les a emmenés. Il faut se réjouir que l’intérêt supérieur des enfants soit passé avant les considérations policières et qu’ils n’aient pas attendu pour être emprisonnés avec leur mère. Arrivés avec deux voitures et un fourgon les policiers ont dû constater leur absence.
La préfecture du Gard a finalement reculé : Khava Plieva a été libérée après 48 heures de rétention, le 8 mai vers 21 h, une mesure prise « dans l’intérêt supérieur des enfants » assure le préfet. Une préoccupation étonnante de la part d’un haut fonctionnaire qui venait d’emprisonner une mère et de tenter de faire arrêter ses enfants à la porte de l’école pour les enfermer avec elle avant de les expulser. Mère qui aujourd’hui craint de ramener ses enfants à l’école par peur d’une interpellation.
S’il s’agit d’une initiative malheureuse d’un préfet, il faut que le ministre la condamne et annonce les mesures propres à empêcher qu’elle se reproduise. Ne pas le faire reviendrait à autoriser que l’on arrête des enfants de sans-papiers dans les écoles, une pratique qui évoque de bien mauvais souvenirs. Rappelons que, quand il était Ministre de l’Intérieur M. Sarkozy avait tenté de systématiser le procédé. L’indignation des enseignants, des parents d’élèves l’avait contraint à pratiquement y renoncer tout comme ses successeurs Hortefeux et Besson. Les dernières opérations de police connues aux abords d’une école, des faits isolés en réalité, datent du 1er décembre 2008, à Grenoble, puis du 7 janvier 2011 à Langeac (43).
La pratique de l’arrestation des enfants dans ou à la porte des écoles est inacceptable. La société civile ne l’a pas tolérée sous Nicolas Sarkozy. Ce n’est pas plus acceptable aujourd’hui.
Communiqué RESF du 13 mars 2013
MINISTERE DE LA CHASSE A L’ENFANT : VALLS ASSURE LA RELEVE
La neige paralyse une partie du réseau routier et ralentit le trafic aérien mais il faut rendre hommage à la Police aux frontières du ministre Valls et du président Hollande qui n’hésite pas à braver bourrasques, tempêtes et intempéries pour accomplir sa mission. Et quelle mission !
Ce matin, à 6 heures, la famille Maxhuraj a été arrêtée à Pontivy (Morbihan). Les deux parents, Sélami et Améla, les trois enfants Klévis, 12 ans, Ergy, 11 ans et Vonessa, 9 ans, ont été chargés dans deux voitures. Ils roulent en ce moment vers Paris où un avion les attend pour les expulser vers l’Albanie.
Les parents et les trois enfants ont fui leur pays où ils étaient menacés en 2011. Améla, la mère, a été blessée dans une affaire de vendetta. Ils ont été déboutés de leur demande d’asile à l’OFPRA puis devant la CNDA.
Les trois enfants sont scolarisés. Klévis est un élève exemplaire, tous trois parlent très bien le français, Vonessa fait de la danse, les deux garçons du foot. Les parents ont des promesses d’embauche.
C’est une famille sympathique qui préfère dormir dans la rue plutôt que de retourner en Albanie assurent ceux qui la connaissent. Le collectif qui les suit assure que la peur qu’ils expriment n’est pas feinte mais, au contraire, bien réelle.
Ils étaient assignés à résidence à Pontivy avec obligation de pointer à la gendarmerie plusieurs fois par semaine depuis le 28 février.
Ce matin, Monsieur Valls a montré que, dans la lignée de ses prédécesseurs, Sarkozy, Hortefeux, Besson et Guéant, la chasse à l’enfant ne lui répugnait pas.
Communiqué RESF - 11 janvier 2013.
10 jours après des vœux dans lesquels F. Hollande incitait le pays à "conjuguer compétitivité et solidarité, performance et protection, réussite et partage", le cap fixé par Valls et Hollande semble davantage être celui de la chasse aux pères et aux enfants . Expulsion le 31 décembre d’Ahmed, 23 ans, jeune pakistanais en France depuis l’âge de 15 ans, tentative d’expulsion avortée pour la famille arménienne Gabrielyan, dont les enfants, 2 ans et 7 mois, auront eu le triste privilège d’être arrêtés violemment, puis, en l’absence de leur père, enfermés au centre de rétention de Metz , transférés avec le reste de leur famille à Roissy et présentés à l’avion pour Varsovie. La famille a refusé de monter, tous ont été de nouveau enfermés, les grands-parents, la mère et les enfants au CRA du Mesnil-Amelot. Heureusement, les efforts conjugués de la médiatisation et du Défenseur des droits, qui alerté, intervient en demandant le respect des engagements et la libération des enfants et des parents ont permis en quelques heures la libération de la famille. Cela dit, rien n’est réglé et il est toujours indispensable d’intervenir pour demander que les Gabrielyan ne soient pas expulsés et soient régularisés.
L’urgence est dans l’immédiat d’empêcher l’expulsion de M. Ribeiro et que son fils ne se trouve définitivement privé de son père. Elle est aussi de faire savoir le plus largement possible que ce qui était odieux sous Sarkozy est tout aussi intolérable sous Hollande et Valls .
Communiqué RESF 17/09/12
VALLS A L’ENDROIT ! VALLS A L’ENVERS !Le « changement » dans le domaine de l’immigration tarde vraiment à venir. Au contraire, le gouvernement utilise à l’égard des Roms les mêmes méthodes et les mêmes mots pour les mêmes objectifs chiffrés que celui de Sarkozy depuis le discours de Grenoble. Aucune des situations d’urgence dramatique générées par les agissements de Guéant (enfants empêchés de rejoindre leurs parents en France, enfant handicapé expulsé alors qu’il devait être opéré, pères expulsés laissant femme et enfants en France) n’a reçu de solution de la part du cabinet de Valls. Même quand rien ne les y oblige, ses conseillers appliquent avec un zèle extrême les lois, les décrets, les circulaires, les modalités mis en place par Guéant, alors qu’ils les dénonçaient quand ils étaient dans l’opposition ! La circulaire attendue pour la fin septembre risque de ne faire les choses qu’a minima. D’ici là, pesons autant que nous le pouvons, en mobilisant et en médiatisant, ce que nous ne pouvons plus accepter, ce que nous exigeons.
Les enseignants, les parents d’élèves, les citoyens, les élus, tous ceux qui, depuis des années se sont mobilisés pour freiner la machine à maltraiter les sans papiers inventée par Sarkozy ne peuvent pas rester indifférents à ce que fait Valls. Ce qui était odieux sous Sarkozy le reste sous Hollande ! Il faut, vraiment ! que les élus et le gouvernement l’entendent et que la loi change !
L’initiative d’un flyer avec deux photos a été prise. La première présente Manuel Valls (en compagnie de Mrg Jacques Gaillot) parrainant une famille sans papiers dans sa mairie d’Evry en décembre 2010 : Valls à l’endroit. La seconde un bidonville de Roms (à Massy, 91) dévasté sur ordre de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur : Valls à l’envers.
http://www.educationsansfrontieres.org/IMG/fckeditor/UserFiles/Flyer-Valls_Fete_huma-Imprim.pdfDistribué à la fête de l’Humanité, le flyer a rencontré un succès certain, sourires, réflexions hostiles à Valls, pas mal de gens revenant sur leurs pas pour en demander plusieurs, voire des petits paquets.
Il serait sans doute utile que ce montage photo soit diffusé largement, par Internet et aussi, pour ceux qui le peuvent, imprimé et distribué dans les lieux publics, apposés sur les panneaux des écoles et des lycées, etc…
Une vidéo à voir absolument pour mesurer ce qu’est la réalité de ce qu’ils appellent une « reconduite à la frontière ».
EXPULSIONS : LA REALITE